edurtreG est un « outil » virtuel qui examine et « regarde » Gertrude (voir « Qu ‘est-ce que Gertrude ? »).

Il se présente comme Gertrude sous la forme d’un blog mais à la différence de ce dernier, il n’est composé que de textes.

La succession d’articles publiés ne dépend que de l’état de la réflexion que je mène sur Gertrude ce qui implique une certaine irrégularité dans le contenu et la temporalité.

samedi 8 septembre 2012

Ambiguïté





Aujourd’hui marque la première ambiguïté évidente d’edurtreG.

Je pourrais dire qu’edurtreG rentre en ambiguïté en même temps qu’elle fait son entrée dans l’univers de Gertrude.

Ce dernier blog censé, en effet, explorer et élucider les mécanismes de Gertrude, tout en lui restant extérieur, se retrouve pourtant faire, à présent, partie de ses rouages. Car la seule révélation dans les blogs Gertrudiens de son existence jette un doute quant à la véritable fonction de ce nouvel espace.

edurtreG, pour garder son objectivité analytique, devrait , dans l’absolu, être totalement indépendant de Gertrude ; et une telle initiative de réflexion devrait rester souterraine et à mon seul usage. Peut-être que sa première ambiguïté est justement d’être publiée sur Internet, donc destinée au regard d’autrui et qui plus est au regard inconnu. Donc edurtreG serait autant quelque chose qui montre (à défaut de démontrer) que quelque chose qui se montre.

Maintenant, la question est de savoir si edurtreG peut regarder Gertrude sans en faire partie, sans se faire un peu regarder par elle, et qui edurtreG peut éventuellement intéresser, à part moi, si ce ne sont les visiteurs fidèles de Gertrude.

On peut également se questionner sur la nature « oignon » de Gertrude et sur les épidermes sous-jacents à la partie visible de mes activités autour d’elle, ainsi qu’à l’influence de la mise à jour de ces strates cachées sur ces dernières.

Ces questions trouveront, à défaut de réponses, quelques développements et quelques justifications à l’usage, et auront surement,  au moins, l’avantage de l’expérience.

25 commentaires:

  1. Il faut ramer pour traverser le miroir ?

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    1. J'espère que vous vous n'êtes pas noyée! :)
      Bienvenue chez edurtreG!

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    2. Un peu...les codes, je galère, et point d'avis de réponse.Et ça...J'avoue que pour le dialogue, ce n'est pas l'idéal.

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    3. C'est mieux que rien. Mais je vous connais , vous êtes extralucide et vous saurez converser malgré tout!

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    4. Je reviens de voyage et voilà que Gertrude me propose un nouveau voyage à distance et sous les pelures d'oignon. J'aime beaucoup l'idée et son ambiguité me sied. Tentons donc l'expérience et comme disait Charles : "plongeons dans l'inconnu pour trouver du nouveau".

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    5. Prenez vos bouteilles d'oxygène et descendez palier par palier en prenant votre temps. Gertrude a l'éternité pour se contempler dans l'os.

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  2. L'Oeil était dans la tombe
    Et regardait Gertrude

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  3. Victor n'aurait pas dit mieux en tombant dans l'os.

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  4. Toute nouvelle expérimentation est précédées d'hypothèses... Acceptez que votre démarche ambiguë soit expérimentale !

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    1. C'est ce qui est passionnant; chaque pas que je fais dans cette démarche titubante est inédit malgré la répétition, et prolonge cet équilibre précaire entre l'illusion de l’avoir déjà vécu et la certitude de ne pas l'avoir vécu.
      edurtreG est à la fois un redoublement ou un dédoublement de ce que je fais déjà, et une nouvelle expérience; comme une nouvelle expérience de mon irréductible impuissance.

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  5. c'est déjà terminé le remucitron d'chez la edurtreG ?

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    1. C'est en pleine élaboration. Vous croyez peut-être que cela se fait en trois minutes. Tout le monde ne fait pas de petits dessins idiots.

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  6. Une monstration, donc… le paraitre-être de l’être paraissant… l’être de l’étant…

    Montrer, n’est-ce pas déjà démontrer…

    L’observateur observé, ou le disant-dit… comme ce disant-dit en passant (comme d’autres qui se taisant n’en pense pas moins)… ce sitôt dit est déjà passé… comme passe le disant, et avec lui tout le reste…

    Le rendre visible appartient à l’Histoire… ou plutôt : l’Histoire (et l’histoire) commence là où il y a monstration…

    Bon, j’imagine que tout cela n’est pas très clair… et je ne suis même pas sûr d’avoir dit quelque chose… soit dit en passant…

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    1. Si, il est bien clair que l'être de l'étang, krapo de son état, et maitre de la tournure des mots a trouvé le chemin d'edurtreG et a parfaitement compris le fonctionnement de ce cercle infernal du regard ou de cette machine crânique en circuit fermé.

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  7. Je m’aperçois que j’ai manqué à tous mes devoirs (de-voir & monstration…), pas un mot je n’ai dit de l’ambigüité… On s’demande bien pourquoi, me dis-je… et comment parler d’elle (ou de lui), sans se perdre dans l’ambiguïté de ce terme ambigu… ? La question est ambiguë, et même d’une redoutable ambiguïté, lorsque dans le miroir elle m’offre son reflet inversé.

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    1. Ce n’est pas l’ambiguïté qui m’interpelle lorsque j’observe edurtreG, non, ce n’est pas ce qui me frappe de prime abord… ou alors, juste un zeste… un zeste d’ambiguïté dans la soupe paradoxale de la doxa nébula gertrudienne. Mais qu’importe les visions et délires mucusiens, lorsque je m’observe dans le miroir, je vois un ambidextre ambivalent affublé de deux mains gauches, qui, frappé d’un strabisme divergeant, m’observe du coin de l’œil d’un air ambigu. J’ai sans doute un lointain parent égyptien, une sorte de clone temporel donc le profil gravé dans la pierre fait écho à mon reflet dans le miroir, mais c’est une autre histoire, comme on dit.

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    2. Aïe! Voici que je vois double un oeil dans l'os et l'autre au-dessus de la mare; je l'avais bien dit: edurtreG est la dernière ambigüité en date du phénomène aporétique gertrudien: pas même capable de donner bon thym à la glace, elle contraint ses visiteurs à se dédoubler!

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  8. Il devrait être question d’étïugibma, à l’image de son reflet… si… et donc, car il se peut que, et bien que rien n’oblige à ce qu’il en aille ainsi… et donc, il se peut que, disais-je, d’une manière inconsciente (ou semi-consciente), nous percevions, au-delà et par delà ce fragment d’être ossifié, une entité singulière à part entière, capable de développer, par delà et au-delà le rapport ambigu qu’elle entretient avec son reflet, une forme tangible et agissante. Ce n’est bien sûr qu’une théorie dont les termes non-apophatique, laissent sur sa faim l’amoureux des choses tranchées. Et, bien que cela, je me console en pensant qu’edurtreG ou Gertrude, a peu de chance de souffrir d’une violente céphalée, ou de quelques maux que ce soit.

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    1. Si, si j'ai mal, mon cher Mucus, j'ai un étïugibma (quésako?) qui me grignote la tête infailliblement à force de me désorbiter sur une soi-disant existence ou tangibilité (ou débilité) d'un être gertrudien passé ou à venir et sur les surfaces de contacts possibles pour ne pas dire les coïncidences avec mon propre être de l'étant pas très net.
      Grand merci de me faire ainsi reprendre conscience de mes organes cérébraux.

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  9. les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
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    les petits dessins idiots !
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    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
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    les petits dessins idiots !
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    les petits dessins idiots !
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    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots !
    les petits dessins idiots sont idiots !

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  10. les petits dessins idiots
    sont à l'image du dessinateur
    idiot que je suis, hi ! hi !

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  11. bin, je vais en Mazurie pour la nuit alors...

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    1. Vous y allez en spoutnik alors, ou la nuit sera courte.
      Et dorénavant cessez de dire des bêtises dans cet espace sérieux voué à la réflexion.

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